NOIRES DE PAU

Voici le reportage réalisé par "ici TELE" sur notre stand samedi dernier.

Installez-vous, c'est par là...

Et par là, un article paru dans Sud Ouest ....

Et aussi dans la Tribune...

Sur le site polar de K.Libre ...

1. Vam Caminar (Dominique CHAPPEY)
2. Viver de pèths de castanhas (Bernadette CORNETTE)
3. Vous aimez le russe? (Pascale FITTES-PUCHEU)
4. Un homme de goût ( Julien DEKARCZYK)
5. La garbure était presque parfaite ( Annie PELLET)
6. Opération Chocolat (Sébastien Sarraude)
7. Arrières goûts ( Marie-Thérèse DUBOURDIEU)
8. Dernières Recettes (Anne-Celine DARTEVEL)
9. L'omelette aux cèpes ( Véra SOROKINE)
10. Marie-Qui-Boite ( Michael EICHELBERGER)
11. L'eau à la bouche ( Yannick BOUTET)
12. Le chocolat à la folie ( Chantal RIST)
13. Comme des soeurs ( Claire TERRADOT)
14. Le plat de résistance ( Jean-Claude PERIER)
15. L'affaire du Criollo ( Marie-Line MUSSET)

Notre jury va maintenant procéder au choix final. Les gagnants seront informés personnellement avant le mois de juillet. Ensuite les résultats seront publiés sur notre site quelques jours avant la remise des prix qui aura lieu en octobre 2011.

Concernant la catégorie "jeunes", les membres du jury s'affairent à dresser la liste des présélectionnés qui devrait paraitre dans une quinzaine de jours! Patience!

C'est parti pour le Grand Prix!!!

Rendez-vous place Clémenceau,

sous le chapiteau "culture" du 14 au 22 mai*

*14 et 15 mai de 11h à 19h

16,17,18,19 mai de 14h à 19h

20, 21, 22 mai de 11h à 19h ( 20h le 21 mai)

10 auteurs pour 10 nouvelles

Sébastien Sarraude « Ça passe ou ça casse »

Jean-Paul Basly « Two lives, two races »

Jean-Marc Croquin « James le Maudit »

Frédérique Panassac « Dérapages successifs »

Jean-Claude Doléans « La légende du coureur de fonds »

Régine Bernot « Une belle bleue avec des bandes blanches »

Ninou Dubois « Bleu ciel, rouge sang »

Céline Laurent-Santran « Scoumoune »

Christophe Leschiutta « Le Venin de la Viper »

Fabienne Rivayran « À coeur perdu »*

Préface de Maxime Bochet, ancien pilote qui a couru à plusieurs reprise sur le circuit de Pau et vice-président de l'ASAC basco Béarnais.

* Nouvelle traduite en anglais sous le titre "A Roaring Heart" (traduction de Céline Laurent-Santran) 

Les NOIRES DE PAU prennent le volant!

 En partenariat avec les organisateurs du grand prix de Pau 2011, les NOIRES DE PAU vous annoncent la parution prochaine de leur nouveau recueil de nouvelles :

10 pilotes, pardon! 10 auteurs
se trouvent réunis sur la grille de départ.

Chacun a soigneusement peaufiner son intrigue, choisi ses personnages, son époque. Selon leurs préférences, certains se sont plongés avec application dans de magnifiques ouvrages spécialisés sur le monde des courses automobiles, d'autres ont visité à plusieurs reprises les archives départementales pour chiner les petits détails qui feront toute la différence.

 10 nouvelles qui vous embarquent au coeur
du mythique circuit de Pau.

Entre passé et présent, vous allez cotoyer les grands noms du sport automobile au milieu des stands.

Entre vérité et fiction, vous allez frissonner au rythme d'intrigues passionnantes.

Angoisse, émotion, humour…au carrefour de la fiction,

le sport automobile et l’écriture vous offrent une belle course !

Nos partenaires :

ASAC Basco Béarnais

PETER AUTO

LA VILLE DE PAU

Depuis quelques temps, les statistiques du blog font apparaitre le passage de plusieurs visiteurs qui s'intéressent à la rubrique "concours de nouvelles"

On peut imaginer qu'il s'agit de participants impatients de connaître les résultats!

Patience!

La gestion d'un concours de nouvelles demande rigueur et organisation. Les membres du jury sont issus d'univers différents ( enseignement, santé, commerce, écriture...) Ils sont étudiants, actifs, ou retraités. Certains font partie de nos anciens lauréats. Mais tous sont animés par la passion de la lecture. Ils vont prendre le temps de lire chaque texte (presque 150 au total!) en cherchant à établir les atouts de chacun.

Une fois la lecture achevée, il s'agira d'établir une première sélection de 10 textes dans chaque catégorie. Ensuite il faudra confronter nos avis, discuter, défendre nos poulains, pour arriver enfin à la sélection finale.

Les lauréats seront avertis au cours de l'été. L'annonce officielle des résultats sera faite au cours de la remise des prix du concours, début octobre, au salon du polar de Pau, Un Aller Retour Dans le Noir.

Alors, patience...

Le salon a attiré pendant 2 jours une joyeuse foule curieuse et attentive. De nombreuses animations étaient prévues autour du Noir. On pouvait croiser au fil des allées Jean Christophe Tixier, le président du salon du polar palois, un aller retour dans le Noir, dont la 3ème édition se tiendra en octobre, ainsi que la charmante Lalie Walker, qui fut marraine de notre concours en 2008.

Lu par Régine Bernot

d’Olen Steinhauer Editions Liana Lévy
                           

Milo Weaver est un touriste d’un genre particulier, pas de ceux qu’on croise habituellement Place Saint-Marc. Lui utilise, plutôt que l’appareil photo, un Walther. Il est espion, de la catégorie  « touriste », cette cellule de la CIA qui concerne des missions très secrètes. Outre quelques morts et une blessure, la mission vénitienne lui  permet de rencontrer Tina qui deviendra sa femme.

Devenu simple fonctionnaire de la CIA, Milo pensait pouvoir vivre sa vie de famille entre son épouse et sa fille. Sauf que, pour retrouver la trace du Tigre, un tueur à gages insaisissable, il replonge dans le milieu trouble des "touristes". Les péripéties de l’affaire nous entrainent à sa suite sur les traces du tueur, dans divers lieux des Etats-Unis mais aussi en France, en Allemagne et en Suisse. L’on y croise une multitude de personnages, inquiétants et ambigus, cachant leur part d’humanité derrière un masque de cynisme. Milo Weaver n’est plus qu’un homme traqué.

Cette intrigue policière, bien documentée et rigoureuse dans sa construction,  est haletante de bout en bout de ses 523 pages.
Dés le début,  plongé dans l’action trépidante de l’intrigue, on fait connaissance avec le héros de l’histoire, ce touriste d’un genre particulier, mal dans sa peau, aux idées suicidaires et dont l’enfance semble receler quelques mystères. C’est justement ce qui le rend humain et attachant et nous décide à le suivre quoi qu’il arrive.

Les personnages, nombreux, ont des personnalités qui les rendent crédibles. Les évènements, tout droit sortis de l’imagination de l’auteur et mêlés avec talent et parcimonie à quelques évènements mondiaux, bien réels ceux-là, ont de tels accents de vérité que l’on gobe le tout goulument. On dévore le roman sans reprendre souffle et ce, jusqu’à la dernière miette…euh, page !

De trahisons en manipulations, de menaces en meurtres, les rebondissements n’en finissent pas. Le style, trépidant et incisif, participe au rythme soutenu du récit. Et même si l’on se perd parfois dans les méandres complexes et secrets de l’intrigue, on poursuit la lecture, addict à une histoire qui s’emboite comme des poupées russes.

Et quand, tout à coup, on croit avoir tout compris de l’intrigue et qu’on voit se profiler le dénouement,  l’auteur, en virtuose du suspense, nous sort une nouvelle Matriochkas.  

Malgré les rigueurs de l'hiver, les Noires de Pau ne sont pas  restées dans leur tanière!

Bien au contraire, les membres de notre association ont choisi de relever un challenge littéraire peu commun.

Il s'agit d'une collaboration originale entre deux univers habituellement fort éloignés.

Bien sûr, il est question d'écriture.

Aussi, depuis le début de l'année, nos auteurs ont-ils repris la plume sur les chapeaux de roues!

Car le temps presse, il ne faudrait pas manquer le départ....

Alors, face à la page blanche, les esprits ont carburé.

Trouver l'idée, les personnages, la trame, noire évidemment,

mais surtout rester dans le cadre pour éviter la sortie de route.

Le défi était de taille!

Et le résultat aboutira au mois de mai

à la sortie d'un recueil de nouvelles

qui devrait faire du bruit!!!

Lu par Frédérique Panassac

Gilles Vincent (Timée Éditions, 2011)

Dès le prologue, que l’auteur situe en 1947, une sourde angoisse nous étreint. Au milieu des montagnes, un jeune garçon voit son père se faire pendre par des hommes cagoulés, en représailles de ses crimes. Puis nous nous voyons projetés en l’an 2000, à Marseille, où des meurtres antisémites tous plus atroces les uns que les autres se succèdent à un rythme régulier.

Sébastien Touraine, que la fin du précédent volet du tryptique romanesque de Gilles Vincent, Sad Sunday, avait laissé au fond du désespoir, avançant vers le large pour s’y perdre, nous revient quelques années plus tard pour élucider ces crimes. L’ex-flic est devenu détective privé. Lorsqu’Emma, sa compagne, une psychanalyste, lui parle de la mort violente de sa voisine, une juive polonaise rescapée des massacres perpétrés par les nazis, puis que la fille de la victime lui demande d’enquêter, Sébastien délaisse pour un temps sa spécialité qui est de rechercher les personnes disparues.

D’autres assassinats sont commis, avec froideur et minutie dans une mise en scène implacable et chaque fois différente. Tous ces crimes ont un point commun : les victimes sont des Juifs assez âgés pour avoir vécu l’époque des persécutions.

Gilles Vincent explore les coulisses d’une pulsion sadique trouvant ses origines dans une haine viscérale, et prend plaisir à nous égarer sur quelques pistes. L’enquêteur Sébastien Touraine se heurte à des obstacles de la part de son milieu d’origine, tandis que le tueur de son côté poursuit calmement, sans hâte inutile, sa quête pour assouvir ses désirs de mort ciblée.

Le héros de la trilogie a vu son bonheur plusieurs fois brisé. Va-t-il enfin réussir à empêcher de nuire celui que protège un masque indéchiffrable ? Va-t-il connaître un repos mérité ?

Au fur et à mesure que le masque du sadique se fissure et que les fils se tissent pour former la toile où sera inscrit son nom, l’auteur à la main de fer dans un gant de velours nous emmène là où nous ne voulons pas aller, mais où il va nous précipiter impitoyablement. Ne comptons ni sur son indulgence, ni sur sa clémence pour le lecteur à l’épiderme sensible. Quand l’étau se resserrera il consentira juste à nous divertir et à nous égarer un peu par une plaisanterie, une plage d’amour partagé, un brin de tendresse. Avant de nous glacer définitivement le sang. Du grand art dans la noirceur, un récit sans concession, une Peine maximum pour les protagonistes  et une lecture à ne pas manquer.

On trouvera ici une bio de notre voisin orthézien.