Depuis quelques semaines, les bénévoles de l'association n'hésitent pas à retourner sur les bancs du lycée pour présenter le concours de nouvelles 2013.
La première rencontre a eu lieu le 24 janvier au lycée agricole de Montardon, dans la classe de seconde 2 à l'initiative de monsieur Le Masson, professeur de français.
Les élèves avaient préparé des questions concernant leur éventuelle participation au concours.
Voici certaines de leurs questions et les réponses que nous leur avons faites.
Qu'est-ce qu'on gagne?
On gagne le plaisir de voir son texte publié dans un "vrai" livre, 4 exemplaires de ce livre et quelques cadeaux offerts par nos partenaires.
Est-ce qu'il doit forcément y avoir un policier?
Non, ce n'est pas obligatoire. La nouvelle doit appartenir au genre "Noir" ou "policier". Dans ce dernier, il y aura une enquête menée par un professionnel (policier, détective, journaliste, etc.) ou bien un amateur (l'ami de la victime, par exemple) Dans le genre Noir, l'histoire évoque les côtés sombres de notre société ou de l'âme humaine : par exemple les raisons qui poussent un simple citoyen au crime.
Est-ce qu'on doit écrire comme on veut ou en pensant au lecteur?
Question judicieuse! Réponse : les deux! Il est toujours plus facile pour l'auteur d'écrire l'histoire qui lui plait, sur un sujet qu'il trouve passionnant pour lui. Ensuite il va la retravailler en pensant au lecteur : celui-ci doit être "embarqué" dans l'intrigue, se poser des questions qui le tiennent en éveil pour finir par tomber de sa chaise en découvrant la fin de l'histoire.
Comment sont évalués les textes?
Les membres du jury lisent TOUS les textes, vérifient qu'ils respectent les contraintes données dans le règlement: thème, intrigue située à Pau ou dans sa région, genre noir pour policier. Chaque membre classe les textes par ordre de préférence. Ensuite le jury se réunit pour confronter les classements et définir les gagnants.
Où trouver l'inspiration?
En regardant autour de soi! Sa famille, ses voisins, les gens dans la rue. En lisant les faits divers dans les journaux. En réfléchissant à ce qui nous fait peur ou bien rêver. Le plus dur, c'est d'écrire les premiers mots. Voici quelques phrases qui servent de déclencheurs :
- La première fois que je l'ai vu, c'est...
- Il n'aurait jamais cru que...
- Tout a commencé par un cri...
- Paul m'a raconté une histoire incroyable.
- Je n'ai jamais compris comment on en est arrivé là.
- Dans quelques heures, tout sera fini.
D'autres visites sont prévues aux lycées Louis Barthou et Saint Dominique. Nous souhaitons que ces moments de partage autour du plaisir d'écrire encouragent les futurs auteurs à prendre la plume pour nous donner de bonnes nouvelles!