Pour Lalie Walker ...
tout finit bien!
Le monde du polar suivait avec passion l'affaire "Lalie Walker contre le Marché Saint-Pierre".
Suite à la parution de son roman "Aux malheurs des dames", dont l'action se situe dans les allées du Marché Saint-Pierre, l'auteure et l'éditeur se voyaient conduits en justice par les dirigeants du Déballage Dreyfus qui voulaient faire interdire le livre et ne réclamaient pas moins de deux millions d’euros de dommages et intérêts !
Et voilà que l'histoire se termine pour le mieux puisque la justice vient de se prononcer en faveur de Lalie Walker et de la liberté de création (voir le communiqué ci-dessous).
On pourra donc continuer à imaginer de
belles histoires fictives dans des lieux biens réels,
pour le plus grand plaisir des lecteurs !
La 17e chambre correctionnelle de Paris vient de rendre son jugement dans l’affaire opposant le Marché Saint-Pierre aux éditions Parigramme et à Lalie Walker, auteur du roman "Aux malheurs des dames".
La partie civile, qui réclamait deux millions d’euros et l’interdiction de l’ouvrage, a été déboutée et condamnée à verser une indemnité à l’auteur et à l’éditeur, en raison du caractère abusif de la procédure.
Le Tribunal a affirmé son attachement à la liberté de la création littéraire, y compris lorsque cette dernière utilise des éléments de réalité dans le seul but de nourrir une œuvre de fiction. La bonne foi de l’éditeur et de l’auteur, conjointement défendus par Maître Emmanuel Pierrat, a été pleinement reconnue. Ce jugement conclut donc heureusement une affaire qui avait suscité une grande émotion en raison des menaces qu’elle laissait planer non seulement sur un auteur et son éditeur, mais plus généralement sur les prérogatives de l’écrivain aujourd’hui.
D'après le communiqué des Editions Parigramme